Woffe, le mouvement étudiant, vous savez...

jeudi 4 janvier 2007

Ce n'est qu'un au revoir, etc.

Donc je vais aller voir à Ottawa si j'y suis. Quand j'y suis allé cet automne (pour la conférence CIPUF/PUC), j'ai trouvé ça plutôt bien. Et l'endroit où je vais travailler m'a l'air pas mal du tout. Toutefois, le style un peu dernière-minute où je me rend dans cette ville veut dire que je risque de perdre ma connexion internet pour un petit bout. D'ici là...


M'enfin. Comme on dit par chez moi: assez c'est assez. Continuons le combat.

mercredi 3 janvier 2007

L'AGE-UQO rocke. (ça commence à devenir une habitude)

Pour ceux qui aurait manqué la réaction de l'AGE-UQO (Université du Québec en Outaouais) à la lettre de conjointe de l'AGECTR et de l'AGEUQTR (Université du Québec à Trois-Rivières et Cégep de la même ville)--dans laquelle, par ailleurs, ces assos se sont ridiculées en utilisant des expressions vide de sens et ne semblant viser qu'à rabaisser d'autres assos: maturité? WTF?--ça vaut la peine de lire: l'AGE-UQO fait encore la preuve qu'elle a une des position les plus réfléchie de tout le mouvement étudiant québécois. Je reproduit ici, parce que c'est vraiment une analyse éclairée de tout le mouvement depuis les années 60, à mon avis:

Aux étudiantes et aux étudiants du Québec,

En réponse à la lettre envoyée aux associations étudiantes du Québec par l’AGEUQTR et l’AGECTR, le conseil exécutif de l’AGE-UQO croit important de rectifier certains faits sur ce qui s’est passé lors de la fin de semaine du 11-12 novembre 2006 à Rimouski. Nous tenons aussi à émettre notre opinion sur les conseils stratégiques amenés par nos collègues de Trois-Rivières.

En ce qui a trait au principal point de litige soulevé dans leur lettre, soit l’Assemblée étudiante du Québec (AEQ), nous trouvons que l’AGEUQTR et l’AGECTR en ont fait une présentation plutôt erronée, ou, du moins, à laquelle il manquait certains éléments importants. Entre autres, il n’est aucunement mentionné dans leur lettre que, en plus des associations indépendantes et membres de l’ASSÉ, des associations de la FECQ et trois associations membres de la FEUQ ont également claqué la porte de l’AEQ et ce, en respectant un mandat de leur association respective. C’est le cas notamment de l’AESS-UQAM, de la SSMU et de l’AGE-UQO. Aussi, selon les deux associations de Trois-Rivières, le départ des associations étudiantes de l’AEQ n’était aucunement justifié parce qu’elles « pouvaient influencer les décisions prises autour de la table de l’AEQ ». Pourtant, l’AGE-UQO, qui est membre de la FEUQ et qui a de facto le droit de vote à l’AEQ, a clairement exposé son désaccord et son mécontentement face au déficit démocratique et au manque d’ouverture à la diversité du mouvement étudiant de l’AEQ. Cela a été annoncé au moins quatre semaines avant ladite réunion et au moment même de quitter la salle où se tenait l’AEQ. Si l’absence de base égalitaire n’est pas considérée comme une raison valable pour justifier le boycott d’une instance politique, qui prétend représenter l’ensemble du mouvement étudiant québécois, nous nous demandons sérieusement jusqu’à quel point la démocratie et le respect pourront être bafoués avant que des actes de contestation, comme ceux posés à Rimouski par au moins 24 associations étudiantes, soient considérés comme étant justifiés.

D’autre part, nous voyons mal en quoi les associations membres de la FEUQ ou ou de la la FEUQ, devraient assumer un rôle de « leader » du mouvement étudiant québécois, tant au niveau collégial qu’universitaire. Selon l’AGEUQTR et l’AGECTR, les associations membres de la FEUQ ont manqué une occasion, lors de cette réunion, de justement démontrer leur leadership et leur ouverture. Selon nous, les fédérations étudiantes québécoises n’ont pas, et n’ont pas à avoir, une position de « leader » du mouvement étudiant, même si elles aiment bien s’en réclamer. De ce fait, la FEUQ est plutôt une composante du mouvement étudiant, au même titre que la FECQ et l’ASSÉ, qui regroupe 17 associations étudiantes universitaires, rien de plus.

Pour ce qui est de l’appel à la maturité du mouvement étudiant lancé par l’AGEUQTR et l’AGECTR, nous tenons à exprimer notre plus profond désaccord avec l’esprit paternaliste de cette déclaration. Il s’agit d’un appel à l’étouffement des dynamiques idéologiques et stratégiques du mouvement étudiant. Nous comprenons mal comment les conseils exécutifs de ces deux associations peuvent considérer comme étant immature l’attitude des associations qui ont quitté l’AEQ, pour se réunir sur une base démocratique et égalitaire, sur le principe d’ «une association, un vote », permettant ainsi de pouvoir discuter d’égal à égal. La reconnaissance de l’égalité était tout à fait absente à l’AEQ. Bien qu’il était possible pour les associations non-membres d’influencer les associations membres, elles n’avaient aucun poids décisionnel. Il ne faudrait pas oublier que les associations ayant quitté l’AEQ ont invité formellement, deux fois plutôt qu’une, l’ensemble des associations présentes à se joindre à la réunion informelle. Ces dernières, par l’entremise des présidents de la FECQ et de la FEUQ ont rejeté l’invitation de se joindre à la réunion informelle, sous prétexte qu’ils et elles étaient trop « claqué-e-s ». Pour notre part, ce fût là une des preuves les plus flagrantes que le corporatisme des fédérations étudiantes québécoises prime sur tout, même sur les débats à l’intérieur du mouvement étudiant. Que ce soit à l’interne d’une organisation comme la FEUQ ou l’ASSÉ, ou encore à l’interne du mouvement étudiant, les débats idéologiques et stratégiques sont sains et même nécessaire à la survie des organisations et du mouvement. Vouloir les freiner ou les éviter en revient à ne pas reconnaître l’importance de la diversité des idées et des stratégies politiques à l’intérieur du mouvement étudiant.

Pour conclure, nous sommes en accord avec l’AGEUQTR et l’AGECTR pour affirmer que les guerres de bannières, qui peuvent avoir lieu à l’intérieur du mouvement étudiant, sont futiles. Nous croyons aussi qu’il doit y avoir des espaces de discussions sans contraintes d’affiliation ou de positions idéologiques. C’est pourquoi nous avons appelé l’ensemble des associations, lors de l’AEQ, à se rencontrer dans un autre lieu et ce, sans égard à leur appartenance à une organisation nationale ou encore à leur position idéologique. En ce sens, il faut admettre que l’AEQ est en soit une arme propice aux guerres de bannières. En réunissant la FECQ et la FEUQ sous une même bannière et en affirmant parler au nom du mouvement étudiant québécois, cette instance ne reconnaît aucunement, de par sa nature, les autres regroupements nationaux et les associations indépendantes. C’est donc pourquoi nous trouvions important de ne pas discuter dans une instance FECQ/FEUQ, où les associations non-membres ne disposaient, et ne disposent toujours pas, des mêmes droits que les associations membres. Par conséquent, nous avons invité l’ensemble des associations à se rencontrer dans un lieu de discussions égalitaires. Par contre, la plupart des associations de la FECQ et de la FEUQ n’ont pas voulu se joindre à cette réunion informelle. Une autre réunion de ce type a été convoquée par les associations présentes à Rimouski. Nous incitons fortement l’ensemble des associations étudiantes du Québec, qu’elles soient indépendantes, membres de l’ASSÉ, de la FECQ ou de la FEUQ à être présentes le 27 janvier prochain au CEGEP de Chicoutimi, non pas pour nous unir à tous prix sur une campagne en particulier, mais bien pour discuter d’égal à égal des grands enjeux actuels du mouvement étudiant et créer des liens entre des associations étudiantes collégiales et universitaires qui, habituellement, ne se rencontrent que très rarement, sinon jamais.


Sincèrement et solidairement,

Le conseil exécutif de l’Association générale des étudiant-e-s de l’Université du Québec en Outaouais (AGE-UQO)

Pour information : David Clément, vice-président
(819)773-1670 (Bureau)
(819)210-4071 (Cellulaire)

mardi 19 décembre 2006

Les comptes du Bas-du-Fleuve: l'AEP

J'ai fait un Ti-Brun Leblanc de moi-même: j'ai avalé mon harmonica, et je ne peut plus finir mon histoire sur l'AEP. Donc voici mes notes, incomplètes. Je finirai peut-être un jour:

Un projet me trotte dans la tête depuis la nuit passée: faire un profil sur l'asso ou j'ai passé le plus de temps, l'Association des étudiants de Polytechnique.

L'AEP, qui existe depuis les années 60, regroupe les étudiants au premier cycle "du cours régulier de génie", c'est à dire à temps plein de l'École Polytechnique de Montréal (source: Règlement général sur les structures, élections et procédures de l’Association des étudiants de Polytechnique inc., http://www.aep.polymtl.ca/images/Charte_aep2003.pdf consulté le 19 décembre 2006). Selon la CRÉPUQ, un peut plus de 3200 personnes étaient inscrite à temps plein au premier cycle de cette institution à l'automne 2006.

Structure

Le comité exécutif

Les affaire courantes de l'AEP sont dirigée par un comité exécutif formé de 7 personnes. Ce sont:


  • la présidente
  • la trésorière
  • la secrétaire-exécutive
  • 4 vice-présidentes, ayant chacune leur secteur:
    • interne
    • externe
    • éducation
    • services

Le comité exécutif est élu à la fin de la session d'hiver pour un mandat d'un an. Chaque poste est élu séparément. Habituellement, il n'y a pas beaucoup de compétition: la plupart des exécutants sont élus par acclamation, avec des élections pour un ou deux postes. On apeu fait appel, ces dernières années, aux élections contre la chaise, et rares ont étés les exécutifs complets au mois de septembre.

Le conseil d'administration

Suivant la loi sur les compagnies du Québec, c'est le conseil d'administration qui est l'autorité de l'association. Composé des membres du comité exécutif et de 16 conseillers élus au début de la session d'automne, il se réunit aux deux semaines. On y traite surtout de gestions financières: adoptions de budgets, répartitions d'enveloppes, signatures de contrats, etc., et de quelques questions d'orientation: conflits avec le journal de l'assocation, le Polyscope, rapports avec l'école, rapport avec les organismes externes.

L'assemblée générale

L'AEP a aussi une assemblée générale des membres. Chose surprenante pour une association à la réputation aussi boutiquière, il suffit de la signature de 20 membres en règles pour convoquer une AG. C'est d'ailleurs ce qui s'était passé lors de la grève de 2005: le conseil n'ayant pas convoqué d'assemblée générale, c'est une exécutante qui avait pris l'iniative de lancer une pétition. Finalement, l'AEP avait voté une grève d'un jour.

Le conseil des gouverneurs

L'AEP dispose d'un organe de surveillance et de consultation, le conseil des gouverneurs, structure à ma connaissance unique dans le mouvement étudiant du Québec, qui fait un peut penser aux "judicial boards" des assos anglophones. Selon l'article 125 la charte de l'AEP:


Le Conseil des gouverneurs existe pour superviser les budgets et les investissements à long terme approuvés par le Conseil d’administration, pour faire respecter le Règlement général sur les structures, élections et procédures de l’Association en conformité avec la Loi sur les compagnies du Québec et la Loi sur l’accréditation et le financement des associations étudiantes et pour assurer la continuité au sein de l’Association. Le Conseil des gouverneurs peut :

  • demander une vérification comptable par le vérificateur de son choix ;
  • demander une assemblée générale spéciale ;
  • consulter tous les livres de l’Association sans préavis ;
  • assurer une pression morale sur le Conseil d’administration.


Les 4 volets de l'AEP

Ce n'est pas pour rien que le comité exéctif compte 4 vice-présidentes: chaque poste correspond à l'un des principaux volets de l'association, l'interne, l'externe, les services et l'éducation.

L'éducation: défendre les intérêts pédagogiques des étudiants

La vice-présidente à l'éducation préside la régie à l'éducation, qui rassemble la vice-présidente à l'éducation et une déléguée de chaque comité départemental, comité qui regroupe les étudiants d'un même programme.

Chaque comité départemental (qui correspondent en fait aux programmes) élit un comité exécutif, dispose d'un budget accordé par l'AEP et organise des activités pour les étudiants du programmes (vins et fromages, cinq à septs, partys, visites d'usines sont les plus courants, mais aussi congrès, sociétés techniques) et représentante les étudiants aux instances de l'école qui concerne le programme. Presque chaque comité (certains sont jumelés) dispose d'un local avec un réfrigérateur (pour la bière), un ordinateur, un classeur (pour la banque d'anciens examens), un bureau et un canapé.

La vice-présidente à l'éducation, la présidente de l'AEP et les membres de la régie interne s'occupent de représenter les étudiants aux instances pédagogiques de l'école pan-Poly.

L'interne: la vie étudiante

On a parfois surnommé l'École Polytechnique "la brasserie en haut de la côte", à cause de l'omniprésence de la bière dans la vie étudiante. Des contrats d'exclusivités avec deux brasseurs (un fait unique dans les universités québécoises), Molson et McAuslan, permet à l'AEP de vendre de la bière à prix modique (1$ dans les années 1990, 1,50$ de nos jours) dans ses comités. C'est le vice-président interne qui est responsable de la négociation des contrats et des relations avec les brasseurs. Ce n'est cependant pas là sa tâche principale.

L'AEP compte 16 comités à l'interne, chargé d'organiser des activités pour les étudiants, en plus de deux sous-comités. Ce sont:

Le Polyscope, le journal des étudiants de Polytechnique, tiré à 5000 exemplaires hebdomadairement pendant l'année scolaire et distribué sur tout le campus de l'Université de Montréal

Allô-Poly, qui organise des spectacles d'humour avec sketches et vidéos

Ciné-Céssaire, qui présente tout les semaines, à prix modique, des films en 35 mm à l'amphithéâtre Bell au 6e étage

Le COMiC, ou COité de MICro-informatique, qui offre un service de dépannage informatique, une bibliothèque et qui organise des événements de jeux en réseau.

Le Pub, qui organise un 5 à 7 ++ les vendredis.

Le PINEP, dont on reparlera

Et la série des Poly-:

Poly-Jeux, Poly-Sports, Poly-Party, Poly-Show, Poly-Théâtre, Poly-TV

Les services

À Poly, c'est l'AEP qui gère les services alimentaires depuis la fin des années '60. D'abord gérée directement par l'association, qui engageait elle-même du personnel, les services ont ensuite été confiés à des concessionnaires. Aujourd'hui, c'est la multinationale Aramark qui a le mandat d'offrir des services alimentaires à la communauté polytechnicienne, à travers la cafétéria située dans le pavillon principal (avec un casse-croûte, un choix de repas complets, un bar à salades, un comptoir pizza-pâtes et un comptoir sandwich) et d'autres comptoirs (notamment le café au deuxième étage du pavillon principal).

samedi 16 décembre 2006

Ah, les M-L

En faisant des recherches sur un prof de Concordia qui avait dirigé des "recherches" sur les élections de la CSU, je suis tombé sur ceci: Histoire du mouvement marxiste-léniniste au Québec 1973-1983: Un premier bilan (attention, pdf).

C'est fort intéressant, surtout que d'anciens militants racontent eux-même leur passage dans les fameux groupes M-L qui ont eu pas mal d'influence sur le mouvement étudiant de l'époque (on parle à plusieurs reprises de "purges" de l'ANEQ contre les marxistes d'une orientention ou d'une autres dans les journaux étudiants du temps, par exemple)

Les répercussions de l'AEQ, 1 mois en retard

Woop, woop, woopie! Deux assos de Trois-Rivières, celle du Cégep (AGECTR--membre de la FECQ) et de l'UQTR (AGEUQTR--membre de la FEUQ) font savoir, par voie de communiqué, au sujet de l'Assemblée étudiante du Québec (AEQ) et de l'off-AEQ qui ont eu lieu le 12 novembre. (voir le communiqué des assos dissidentes)

  • Que les fédés auraient du donner le droit de vote aux assos non-membres.
  • Que les indépendants (même si, à l'époque, McGill n'avait pas encore officiellement quitté la FEUQ) n'aurait pas du quitter la salle: ils auraient du rester pour influencer le débat.
  • Que le mouvement étudiant doit faire preuve de "maturité" et mettre fin aux "guerres de bannières"

La première proposition a du sens. La deuxième, comme l'ont fait remarquer plusieurs, est problèmatiques: "influencer le débat" n'a pas beaucoup de sens pour les assos qui ne considèrent les exécutants que comme des délégués qui doivent avoir des mandats d'AG.

La troisième, euh... qu'est-ce qu'on entend par "maturité"? Et y a-t-il guerre de bannière, du moins de la part de l'ASSÉ? Il y a effectivement eu des luttes référendaires à Bois-de-Boulogne (ou la FECQ a fait une folle d'elle, ce qui a été dénoncé par l'ASSÉ) et à Gérald-Godin. Mais autrement, les fédés sont critiquées surtout par des membres et des indépendants, et elles n'ont pas très bien répondu à ces critiques jusqu'à maintenant.

Édouard-Monpetit (FECQ), maintenant
Nous avons remarqué qu’il y a depuis la fin de la grève étudiante d’hiver 2005 une guerre de « membership » entre les différents regroupements nationaux.

Serait-il par contre possible de ne pas perdre de temps et de l'énergie à attaquer les différentes associations étudiantes ? Serait-t-il possible de se concentrer sur nos plans d’actions ?

On va me traiter de sale Asséiste, mais je regarde l'ASSÉ aller, et à part la distraction du vol (déplorable) des revues Ultimatums, ils ont l'air de garder le cap sur leurs revendications. Les regroupement nationaux qu'on a vu perdre leur temps sur des campus ou on ne les avait pas inviter, ce sont les fédés.

M'enfin.

mardi 5 décembre 2006

Des nouvelles de l'UQO

Une association est en processus d'accréditation au CEUL

Une nouvelle association étudiante, l'AGE-CEUL, est en processus d'accréditation au Centre d'études universitaires des Laurentides (CEUL), une composante de l'Université Québec en Outaouais qui offre des programmes universitaires dans les locaux du Cégep de Saint-Jérôme. Alexandre Latreille Banville, un étudiant, l'a annoncé sur les forums de l'AGE-UQO:

Nous avons effectué beaucoup de choses cet automne à St-Jérôme dont un scrutin afin de constituer l'AGE-CEUL ainsi que de constituer la personne morale de l'AGE-CEUL pour représenter les étudiants de l'établissement du Centre d'Étude Universitaires des Laurentides.

Le dépouillement du vote s'est effectué le 15 novembre et nous avons une participation de 31,3% au premier cycle et 33,3% au cycle supérieur.

Les documents ont été envoyé à Québec pour l'accréditation en ce 17 novembre et nous organiserons des élections au début de la prochaine session.
Lien

L'AEMSS de l'UQO rejoint l'ASSÉ

Suite à une assemblée générale ayant eu lieu le 5 novembre, l'
Association étudiante du module de sciences sociales de l'UQO (site web) a rejoint l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (site web). Des étudiants avaient discuté de l'affiliation sur les forums de l'AGEUQO avant l'assemblée.



Chers MM. Donny-Clark et Silverman.

Bonjour.

Je m'appelle Alexandre Richer, et je suis avec intérêt vos aventures dans le monde de la politique McGilloise depuis quelque temps. Et j'ai un peu de difficulté à vous suivre.

Récapitulons. À l'automne 2005, l'Association des étudiants de l'université McGill a quitté la Canadian Alliance of Student Associations, qu'elle avait aider à fonder. M. Aaron Donny-Clarke, alors vice-président externe de l'AÉUM, soutenaitalors que la CASA ne s'adaptait pas assez vite aux demandes de réformes de l'association de McGill. Finalement, l'AÉUM a quitté la CASA en novembre 2005.

Par la suite, l'AÉUM a boycotté le congrès de la Fédération étudiante universitaire du Québec, dans le but, selon M. Donny-Clarke, de faire changer l'organisation dont l'exécutif, toujours selon M. Donny-Clarke, manquait de "professionalisme" et de "leadership."

Ce qui n'était probablement pas faux, étant donné que l'exécutif de la FEUQ avait omit d'avertir l'AÉUM et la Concordia Student Union de la hausse des frais de scolarité prévue pour les étudiants étrangers, qui forment une proportion importante des étudiants de McGill et de Concordia.

Après l'élection de M. Donny-Clarke au poste de président de l'AEUM et de M. Silverman à celui de vice-président externe, l'AÉUM a semblé vouloir se prêter de bonne fois au jeu de la FEUQ, avec un nouvel exécutif. Selon les termes liant la FEUQ et l'AÉUM, un référendum sur l'affiliation était par ailleurs prévu au printemps.

Or voici qu'une rencontre entre des étudiants de McGill et des exécutants de la FEUQ a lieu, ce qui va à l'encontre des règlements de la fédération (par ailleurs peu accessible au commun des mortels) qui prônent le respect de la souveraineté des associations locales. Suite aux révélations de M. Jacob
Itzkowitz, présent à la réunion, l'AÉUM a décider de tenir un référendum de désaffiliation en novembre 2006. Après quelques péripéties, les résultats ont été dévoilés: l'AÉUM a quitté la FEUQ.

Jusque là, tout se tient. Surtout pour un sympathisant de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante comme moi.

Or donc, l'AÉUM est devenue membre à l'essai de la Fédération canadienne des étudiants et étudiantes. Une fédération, comme la FEUQ, qui ne publie pas sa charte en ligne. De plus, selon le rapport d'un comité de l'AÉUM, l'exécutif et le personnel de la FCEE aurait une influence indue sur les politiques de l'organisme. Tiens tiens. Ça me rapelle d'autres organismes étudiants à acronymes de quatre lettres.

Malgré le scepticisme de plusieurs, les délégués envoyés en masse par l'AÉUM à la dernière conférence de la FCEE semblent confiant de pouvoir changer le cours de la fédération vers un chemin plus démocratique, et ce même si l'assemblée a complètement exclus les médias étudiants
et que les délégués de l'AÉUM semblent déplorer l'influence trop grande du personnel de la FCEE dans les décisions. La FEUQ, rappelons-le, fait meilleure figure à ces chapitres.


Et c'est la que je pose ma question: Aaron, Max... vous voulez en venir où, exactement?